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Pourquoi l’économie de l’attention ?

Je partage donc je suis

A l’ère que certains qualifient de troisième révolution industrielle, les Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication (NTIC) ont effectivement révolutionné le modèle structurel de la communication. Les réseaux sociaux ont propulsé le grand public dans une dynamique du “je partage donc je suis”. Chacun a le potentiel de pouvoir accéder à son instant de gloire. Souvent quelques secondes versus les quinze minutes très prédictives annoncées par Andy Warhol en 1968. Il n’en demeure pas moins que la part de voix des publics a totalement revisité la façon dont les marques doivent les considérer.

Avec plus de 2 milliards d’individus actifs sur les réseaux sociaux (68% des internautes et 28% de la population mondiale), les marchés sont devenus des conversations au sein desquelles la marque est humaine.

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On attend d’elle qu’elle se comporte en tant que tel. Aussi, si l’on objective d’améliorer l’engagement des publics, il faut aussi savoir leur accorder : loyauté – confiance – attention – temps et même amour.

Le earned media

Cet engagement est essentiel car il optimisera le earned media. A savoir, toutes les expositions dont une marque peut bénéficier sans avoir directement investi un budget. Ce troisième levier de l’écosystème social media complète le paid – les moyens développés au service des espaces sociaux et de leur faire savoir (création de contenus, publicité, app, …) et le owned media – composé principalement des plateformes tiers (Facebook, Twitter, Pinterest ..) sur lesquelles les marques ont créé leur propres espaces. Le earned représente un enjeu majeur. Les leaders de demain ne seront pas ceux qui auront les plus gros budgets, mais ceux qui obtiendront le plus d’interactions avec les utilisateurs. De plus si ce earned peut se gérer, en revanche il ne se contrôle pas. Du contenu à valeur ajoutée, ou qui offre une expérience, favorise les interactions. Il s’agit donc pour les marques de créer du contenu qui donne envie d’être partagé.

L’attention : un enjeu majeur
Pour donner envie, il faut d’ores et déjà être vu. Il faut capter l’attention. L’économie de l’attention devient un enjeu majeur. On va rechercher le Return On Attention (ROA). Il passe par une démarche conversationnelle, empathique et tolérante avec, notamment, des influenceurs clés. Pour les identifier il s’agit d’effectuer une veille fine et complexe. Les clés de succès de l’attention résident dans l’influence et la confiance. Une confiance qui,  y compris sur le digital, n’est plus spontanée : 49% des consommateurs n’ont plus confiance en la publicité numérique, 36% en l’e-mail et 38% à l’information émanant des applis de marques. Par contre, 6 consommateurs sur 10 font confiance au contenu éditorial et 8/10 considèrent qu’une entreprise qui fait des efforts sur ces contenus est soucieuse de créer de bonne relation.

La qualité du contenu social est fondamentale. Pour autant, il doit rester au service de la stratégie et des objectifs de la marque. La rencontre parfaite est au croisement :

– de la stratégie, des objectifs de la marque d’une part,

– des insight remontés de l’écoute d’autre part,

– et de la diffusion sur les bons réseaux sociaux de chacun des contenus créés ou faisant l’objet d’une curation.

L’ensemble doit évoluer au sein d’un calendrier éditorial afin de pouvoir planifier son plan de diffusion auquel ne manquera pas de s’ajouter toutes les actualités et les imprévisibles liés notamment au caractère réactif auquel les réseaux sociaux répondent.

Un écosystème médiatique révolutionné

En conclusion, la communication évolue dans un mode relationnel métamorphosé au sein duquel l’écosystème médiatique est révolutionné. Le earned media est désormais un enjeu majeur et l’attention un de ses premiers leviers.

Aussi, pour interagir efficacement avec ses publics, n’existe-t-il pas un impératif besoin de s’interroger sur le pourquoi de l’existence de la marque, sur qui elle est vraiment et sur ce qu’elle aspire à être ?

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C’est quoi Twitter ?

Ce fût un plaisir de répondre à l’interview, véritable rendez-vous hebdomadaire du blog de Isabelle Spanu attachée de presse d’ Orange France

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“A quoi ça sert Twitter ?
SA : Tout d’abord cela dépend du contexte de son utilisation. Twitter peut être utilisé à des fins privées et/ou professionnelles.

En tant que particulier, il s’agit principalement de :

  • Échanger des informations (liens vers des articles…)
  • Découvrir des personnes partageant les mêmes passions
  • Exprimer sa personnalité, ses centres d’intérêt et échanger sur ces derniers
  • Être informé et communiquer sur des sujets en temps réel
  • Connaître les dernières tendances.

En tant que professionnel, il s’agit notamment de :

  • Renforcer sa visibilité sur Internet et conforter sa e-reputation : être perçu voire reconnu comme un professionnel sur son secteur
  • Disposer d’un formidable outil de veille
  • Dialoguer, partager, échanger avec les professionnels de son secteur d’activité et tester de nouvelles idées
  • Se créer un réseau
  • Générer du trafic sur vos espace web (site, blog…).

Comme pour l’ensemble des réseaux sociaux il doit s’inscrire, si son utilisation est effectuée par une personne morale, dans une stratégie globale et répondre à des objectifs spécifiques.

On s’appuiera, pour les déterminer, sur les fonctionnalités intrinsèques au réseau et surtout sur les attentes des publics avec qui l’on souhaite être en connexion.

L’ensemble étant mouvant, il s’agit de vérifier régulièrement la pertinence de la stratégie et des objectifs assignés au réseau.

Retrouvez l’intégralité de l’interview ici C’est quoi Twitter ? #30 @SandroAndrine

 

 

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So proud to be a part of Mashable MashPics

Quand j’ai pris connaissance de ce concours  What Do You Hope Will Still Exist in 2030? j’ai immédiatement pensé participer avec l’une de mes photos Instagram

J’y entendais une double résonance : le souhait que le monde existe encore en 2030… et l’espoir que les quotidiens fassent toujours partie de notre actualité.

Convaincue que le papier complète le digital, que le monde est pluriel et que la richesse vient de la diversité.

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Je suis heureuse de faire partie des messages visuels sélectionnés pour illustrer Things We Still Want to See in the Year 2030

 

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FollowFriday Sandrine Andro

Parce que le vendredi c’est Follow Friday, un rendez-vous presque incontournable sur Twitter, le 6 juin dernier je répondais à l’interview de Pierre-Philippe Comeraie #PPC sur Twitter@PPC sur Twitter.

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A découvrir ici : #FollowFriday Sandrine Andro

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Social media : source d’une nouvelle créativité

L’un des fondamentaux et facteur clé de succès sur le web social passe par l’écoute. Le fait de monitorer les espaces où les individus s’expriment sur les sujets qui intéressent les annonceurs. L’écoute des espaces sociaux, indépendamment de définir une nouvelle approche dans la réflexion stratégique à conduire avant, pendant et après une campagne, va engendrer de nouveaux effets sur les campagnes. Elle permet de déterminer une tendance générale et de s’y inscrire rapidement si cela est pertinent. C’est une source pour cerner les bonnes pratiques du marché, y compris celles des concurrents, pour éventuellement s’en inspirer, les compléter, s’en distinguer… C’est un laboratoire d’observation des avis positifs et mais aussi négatifs ( selon une étude menées en novembre 2013 en collaboration avec Médiamétrie 93% des internautes renoncent à un achat après avoir lu un avis négatif alors que 95% achètent après avoir lu un avis positif) qui permet de mieux comprendre les attentes des publics et d’y répondre.

Par ailleurs, l’écoute permet de connaître les « influenceurs » et donc de construire de nouveaux mécanismes relationnels pour mieux les engager lorsqu’ils sont ambassadeurs ou nuancer leur regard négatif en leur apportant des arguments concrets et étayés. C’est déjà le cas aux Etats-Unis où certaines marques ont mené des actions uniquement auprès de publics ayant atteint une visibilité sur un sujet Klout involver

L’écoute permet également de connaître les carrefours d’audience et les requêtes les plus performantes pour optimiser les campagnes digitales, (ciblage, adwords, …)  et mesurer les retours des campagnes. Elle peut alors donner naissance à de nouveaux plans médias, à des actions correctives rapides …

Un autre point essentiel du web social est le caractère humain qu’il octroie à la marque et/ou entreprise. Cette humanisation ouvre une nouvelle forme de communication et peut laisser imaginer de futurs mécanismes novateurs. Pour exemple les community managers de Velib’ et Autolib ont créé le 19 septembre dernier sur Twitter la plus grande conversation de marques jamais entretenue. Partant d’un simple échange conversationnel entre ces deux marques, ce sont au final, plus de 20 marques qui ont pris part à la conversation. Les CM se lâchent sur Twitter

Le web social nécessite par ailleurs d’être réactif et de s’adapter à l’actualité. De nouvelles formes de campagnes répondant à ces critères peuvent alors émerger. Tel Coca-Cola qui a relevé le défi lors du Super Bowl en diffusant sur Facebook, pendant le match, une vidéo sur laquelle deux ours réagissaient à ce qui se passait sur le terrain. L’opération a été un grand succès pour la marque, attirant plus d’un demi-million d’utilisateurs sur le site.

De la même façon, le bug de Facebook le 21 octobre dernier a fait réagir certaines marques qui, comme Red Bull, ont immédiatement mis en place des actions sur Twitter. Elles reprennent le mot dièse #facebookdown pour démontrer à partir de visuels forts qu’elles peuvent proposer des solutions et/ou alternatives au bug.

L’émergence des contenus participatifs, propres aux médias sociaux, représente une véritable source d’intelligence et de créativité collective. Le crowdsourcing dont Wikipédia est un des exemples majeurs représente un potentiel qui sera certainement encore davantage pris en considération dans le développement de futures stratégies de communication. Certaines marques l’ont d’ores et déjà parfaitement intégré. Pour exemple VitamineWater pour qui les internautes ont sélectionné leur saveur préférée, créé le design et donné un nom à un produit. L’utilisation d’une appli Facebook pour cette campagne a d’ailleurs permis à la marque de doubler son nombre de fans. ‘Connect’ Wins Vitaminwater’s Facebook Contest To Name New Flavor

Comme évoqué ci-avant, les changements organisationnels et culturels des entreprises seront certainement aussi à l’origine de nouvelles approches en termes de campagnes. Le cabinet d’analyse Gartner considère que d’ici à 2014, le service communautaire, plus accessible en entreprise, devrait supplanter l’usage de l’email pour environ 20% des professionnels, et notamment les plus jeunes Gartner Says Social-Networking Services to Replace E-Mail as the Primary Vehicle for Interpersonal Communications for 20 Percent of Business Users by 2014. Ainsi, le déploiement des réseaux sociaux d’entreprise favorisera le décloisonnement des idées et leur richesse. Elle permettra de faire intervenir des personnes qui soit par passion, expériences, connaissances apporteront aux campagnes un nouvel élan.

Selon l’étude internationale Nielsen Social Media Report 46 % du temps passé sur les réseaux sociaux provient d’une connexion depuis un appareil mobile. Et comme a dit Mr. Briggs fondateur et CEO de Marketing Evolution “what makes mobile unique is that it’s mobile.” Alors « penser mobile » impactera nécessairement le futur des campagnes. Le potentiel de la mobilité dépasse le simple cadre des applications. La voix, la gestuelle et les interactions géolocalisées sont autant de champs des possibles pour la créativité et la performance des campagnes.

Les publics peuvent à présent interagir à tout moment,  en  tout  lieu, à  partir  de  n’importe  quel  terminal et sous différents formats (l’ATAWADAC : Any Time, Any Where, Any Device, Any Content) insufflera de nouvelles formes de créativité et de mécanismes. Depuis la réalité augmentée à la géolocalisation un monde ou de moins en moins de frontière existe entre la vie numérique et la vie matérielle. Chaque jour, l’espace de notre réalité devient de plus en plus dématérialisé.

Nous nous dirigeons vers un monde où l’expérience de marque et la technologie seront fortement liées.

La cohabitation ne sera pas facile; le marketing et l’informatique peuvent donner lieu à de véritables chocs de culture. Mais les enjeux sont importants. Il est essentiel de suivre les utilisateurs qui aujourd’hui devancent parfois les marques dans l’usages des technologies. Il ne faut jamais oublier que l’expérience utilisateur sera notre « brave new world ».